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Gorom-Gorom a vibré au rythme de l’interculturalité
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Le samedi 26 novembre 2022, la cour de la Maison des Jeunes de la commune de Gorom-Gorom a vibré au rythme de l’interculturalité. C’est dans la Cité de la Colline Blanche que l’Union Fraternelle des Croyants de Dori, à travers son projet « Maitrise inclusive et participative des terres et de l’eau pour la paix », en abrégé Jam’Borders, a choisi de tenir sa deuxième édition des journées des communautés du Sahel. Le projet est financé par le Ministère des affaires étrangères de l’Allemagne à travers de la Fondation PATRIP.
C’est au total dix-huit (18) communautés qui ont été à l’honneur à cette édition, dont quinze (15) locales que sont, entre autres, les sonrais, les gourmantchés, les peulhs, les kel-tamachek et les arabes, et trois (03) de pays voisins et frères, en l’occurrence le Nigéria, le Togo et le Mali.
Riche en termes d’exposition des spécificités culturelles, cette journée, placée sous la présidence du Haut-commissaire de la province de l’Oudalan, a fait son entame par un thé débat essentiellement animé par les leaders religieux et les représentants des communautés présentes sur la thématique : « L’interculturalité comme mécanisme de renforcement de la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans la région du Sahel ». Cette édition a été exceptionnelle à travers les animations musicales de qualité des communautés qui ont séduit les participants.
En effet, en lieu et place du traditionnel défilé des communautés invitées, l’espace de la maison des jeunes de Gorom-Gorom a vibré au rythme du Goumbé des sonrais, du denké-denké des peulhs et du takamba des Kel-tamachek. Après ces séquences d’animation, les participants, avec à leur tête les autorités administratives, coutumières et religieuses, ont visité les stands dressés les différentes communautés pour l’exposition de leurs mets traditionnels. En la matière, il y a eu une diversité de mets locaux qui a enchanté les participants lors du repas communautaire.
Au sortir de cette journée des communautés, selon le Haut-commissaire de la province, MARE Valentin, la multiculturalité doit être au service de la paix et de la cohésion sociale : « Nos différences doivent constituer le socle de notre cohésion sociale et non un facteur de division » a-t-il dit. Pour le Chargé du projet Jam’Borders, SERME Jean de Dieu, cette édition des journées des communautés à Gorom-Gorom a été un succès non seulement en termes d’organisation mais aussi en termes d’adhésion à l’esprit des journées des communautés. « Nous avons vu toutes ces communautés fraterniser et s’amuser entre elles comme une seule communauté et nous pensons qu’il n’y a pas une meilleure preuve de promotion de la cohésion sociale, du vivre ensemble et surtout de résilience en ces moments difficiles » a-t-il ajouté.
Il faut rappeler que cette journée des communautés n’est pas la seule activité du projet Jam’Borders dans la commune de Gorom-Gorom. En effet, il est prévu, dans le cadre de la mise en œuvre du projet, la réalisation d’un bouli pastoral et d’un forage au profit de ladite commune. Outre cette commune, le projet est prévu s’exécuter dans cinq (05) autres communes de la région du Sahel et, ce, sur une durée de trois (03) ans.
Yourou A. DIALLO, Chargé de Communication Jam'Borders