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Deuxième cadre de concertation des acteurs transfrontaliers du projet Jam'Borders
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L’Union Fraternelle des Croyants de Dori a organisé, dans la salle conférence du Centre Dudal Jam de Dori un cadre de concertation des acteurs transfrontaliers, le jeudi 23 juin 2023.
Ce cadre de concertation des acteurs transfrontaliers se tient dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Maîtrise inclusive et participative des terres et de l’eau pour la paix », en abrégé Projet Jam' Borders. Ce cadre de concertation, deuxième du genre pour le compte du projet, avait pour objectif : de faire un diagnostic des préoccupations actuelles sur la gestion des ressources naturelles partagées dans nos communes urbaines et dans nos communes frontalières des pays voisins que sont le Mali et le Niger en échangeant sur des expériences concrètes et pratiques. Cette activité était une opportunité, pour les représentants des délégations spéciales communales des communes d’intervention du projet et des services techniques publics de la région du sahel, d’échanger autour de la thématique « Gestion pacifique des ressources naturelles partagées : des usagers multiples pour une même ressource ». Cette session de cadre de concertation a été animée par deux communications dont celle de Diallo Amidou, Assistant technique à la Cellule de Coopération décentralisée transfrontalière entre les Collectivités territoriales du Sahel Burkina Faso - Mali - Niger ( C3 SAHEL) pour qui, il s’est agi de présenter sa structure qui a pour objectif de promouvoir le développement dans l’espace appelé Initiative pour l’Intégration des Infrastructures Régionales du Sahel (IIIRSAHEL). « Nous avons pas mal d’infrastructures réalisées dans notre zone d’intervention ce qui démontre l’existence de la coopération transfrontalière dans les domaines de la gestion des ressources naturelles partagées », nous a-t-il confié. Pour SERME Jean de Dieu, Chargé du projet Jam’Borders, « à l’issue de ce cadre de concertation, nous souhaiterions parvenir à des conclusions et à des recommandations qui puissent aider les acteurs intervenant sur les questions de coopération transfrontalière à proposer de meilleures solutions à cette problématique, à savoir la gestion des ressources naturelles partagées et limités sur lesquelles il y a de plus en plus de pression ».
En rappel, le projet « Maîtrise inclusive et participative des terres et de l’eau pour la paix », financé par le Ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne à travers la fondation PATRIP et la KfW, a pour objectif global de promouvoir la stabilisation économique, politique et sociale et la résilience des communautés vivant dans des régions fragiles, notamment le long des frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, et favoriser la résolution locale des conflits et la prévention de l’extrémisme violent.
Diallo Abdoulaye Yourou,
Chargé de communication